Le village



Vivre à Tamlakout, c’est comme un voyage au pays du temps arrêté.


Dès votre arrivée au village, vous serez séduit par le silence et la quiétude, puis par la gentillesse du sourire de vos hôtes.


Au cœur des coutumes et des traditions berbères, laissez-vous imprégner de la magie d’un lieu unique et authentique.


Situé à 1600 m d’altitude, Tamlakout se trouve au bout d’une petite piste, à un kilomètre de la route reliant les villages du Siroua à la petite ville d’Anzal.


Cette route existe depuis 2006. Auparavant, il ne fallait pas 15mn mais 1H30 pour rejoindre Anzal en voiture par la piste.


Les maisons traditionnelles sont généralement construites autour d’une cour centrale.


Deux vieilles kasbahs inhabitées servent encore de greniers ou d’étables.


On y trouve une école primaire (un collège a été construit en 2007 à Anzal), un dispensaire et une petite mosquée.

Ces 70 familles qui appartiennent à 4 groupes familiaux dont 3 sont issues de la même souche : les  Aït Ali Ouali.


La famille d’Abou descend de cette famille. Hammed, le père d’Abdou, lors de son mariage a décidé de changer de nom pour se différencier du reste de sa famille. Il a choisi de s’appeler simplement « Mazine ». D’autres familles ont choisi le patronyme de « Aït Mohammed ».


Les villageois vivent de la culture de légumes et d’orge dans de petits champs du village irrigués par la source.


Les années où il pleut, ils exploitent de grands champs de blé situés dans les collines.


L’élevage des petits troupeaux de chèvres et de moutons gardés par les enfants et la fabrication des tapis par les femmes complètent l’activité locale.


Certains hommes travaillent comme muletiers ou cuisiniers auprès des groupes qui randonnent dans le Siroua ou ailleurs.


D’autres partent parfois à la ville pour trouver d’autres ressources, certains vont même jusqu’en Europe d’où ils envoient à leur famille une partie de leurs revenus.


Ces ressources aléatoires permettent aux villageois de subvenir à leurs besoins et de vivre dans la simplicité. Ils rencontrent néanmoins de nombreuses difficultés notamment dans l’accès aux soins ou à l’éducation (en particulier pour les filles).


Trois familles seulement possèdent une voiture.


La rudesse de leur quotidien n’entache pas leur joie de vivre et leur hospitalité et l’on trouve toujours un bon tajine et un thé à la menthe pour accueillir le visiteur. On y cultive l’instant de la rencontre et le plaisir réciproque de l’échange.


Autrefois, les abondantes pluies d’hiver et la neige du Siroua alimentaient un lac, retenu par un barrage en amont de Tamlakout, où vivaient des oiseaux sauvages. Cette eau abondante toute l’année permettait d’irriguer les petits champs et les vergers d’amandiers.


Depuis une dizaine d’années, le lac est sec et l’irrigation des jardins familiaux est maigrement assurée par une source dont la gestion est organisée avec rigueur. Un château d’eau, alimenté par le pompage de la nappe phréatique, pourvoit aujourd’hui aux besoins quotidiens des habitants.


Un réseau électrique national est venu remplacer le groupe électrogène du village pour l’éclairage des maisons. Autrefois, tous les soirs, à 21h30, après un court signal prévenant les gens de la coupure imminente, on éteignait le groupe et le village tombait soudain dans le noir et le silence.


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Les gens de Tamlakout


Comme tous les habitants des montagnes marocaines, les gens de Tamlakout sont des berbères (c’est-à-dire les indigènes habitant le Maroc avant l’arrivée des arabes à la fin du premier millénaire après JC).


Les Berbères de cette région s’appellent les Chleuh.


A Tamlakout, il y a environ 500 habitants, appartenant à 70 familles, soit 70 maisons où cohabitent grands-parents, parents et enfants.

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